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A mon petit journal

19 juin 2012

A mon petit journal

Je suis rongée par la tristesse. Je me dis que ce n'est pas sain de pleurer comme ça lorsque je pense à lui. Il faudrait peut être que j'en parle. Mais à qui? Et pourquoi? Ne me prendrait on pas pour une folle? Est ce normal d'être toujours aussi triste? 

Je repense à tous ce que j'ai vécu avec Lui. Notre rencontre, ses yeux d'un bleu si profond. Mon coeur s'accélère rien qu'en les imaginants. Sa peau légèrement coloré par le soleil d'été et à la fois si douce. Une vraie peau de bébé. Parfaite. Une bouche fine, délicate, qui s'avait embrasser, poser des baisers si doux à me rendre folle. Ses mains, grandes mains qui m'ont protégé pendant ces mois passé avec lui, qui ont tenu ma main si petite. La douceur de cette main qui se posait sur mon corps. Jamais un geste déplacé. J'amais un regard méchant. Jamais un mot plus haut qu'un autre.

C'est vrai. Mon premier amour. Ma première histoire était magnifique.

Les souvenirs sont magnifiques. Ton sourire est encré dans ma mémoire. Tous mes souvenirs me font apparaitre entrain de rire aux éclats. Et toi aussi. Que tu étais chiant =). J'aimais que tu sois chiant. Tout le monde aimait ça. C'était toi. Et ce fou rire à cette soirée. Ce fou rire qui ne nous appartenait qu'à nous. Personne ne connait se fou rire. Et maintenant je suis la seule à détenir les souvenirs de se fou rire.

En faite, je suis la seule à détenir certains souvenirs. Et c'est ça qui me fait mal au coeur. C'est ça qui chaque jour me fait pleurer. Je me rend compte, que certains souvenirs ne peuvent plus être partagé. Car tu n'es plus là. Et tu étais le seul avec qui j'avais ces moments.

Les ai-je vraiment vécu?

Je suis rongée par la douleur de sa perte. Il m'a comblé de bonheur. Et maintenant je me comble de chagrin.

Il est mes plus beaux souvenirs. Et ça, pour toujours.

 

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18 juin 2012

A mon petit journal

Aujourd'hui nous sommes le 18 juin. Et voilà que dans 6 jours, ça fera un mois de plus. Trois mois déjà. C'est fou. Le temps passe si vite. Trois mois qu'il nous a quitté. Mon premier amour. J'ai toujours aussi mal au coeur. Plus les jours passent, plus je pense à Lui. Je vis avec un vide si immense. J'ai peur de m'y perdre un jour. J'ai d'ailleurs peur d'y être déjà perdue. C'est fou à quelle vitesse la vie peut basculer. J'aurais jamais penser. Surtout pas Lui. L'avoir enterré. Déjà. Si jeune. Et son anniversaire qui arrive à grand pas.

Je ressens toujours une boule au ventre à chaque fois que je pense à Lui, à chaque fois que je parle de Lui. J'ai du mal à m'y faire. Je sais que l'on vit toujours avec la douleur d'avoir perdu un être cher. Je suis consciente de me battre chaque jours un peu plus. Me battre de cette perte. J'ai toujours les larmes aux yeux quand je pense à Lui. Toujours. En secret, dans un silence des plus profond, je verse mes larmes à l'abris des regards. En faite j'ai honte. Honte de pleurer encore au bout de 3 mois, honte de le pleurer après l'avoir perdu de vue. Mais je ne peux pas m'empêcher, car je l'ai aimer. A un point que personne ne peut imaginer. Mon premier amour. Ma première histoire. Mon premier Tout.

Un jour, un ami m'a dit que lorsqu'on a aimé quelqu'un on l'aime pour toujours. Que les sentiments ne disparaissent jamais vraiment. Je pense qu'il a raison. C'est vrai. Mon Lui, qui a disparu, je l'aime. Encore, toujours. J'ai un pincement au coeur. J'ai les larmes aux yeux. C'est dur de s'avouer des sentiments. C'est dur d'avouer aimer. C'est encore plus dur quand vous avez trouvé l'homme de votre vie et que vous pleurer toujours la perte de cet amour dans ses bras. Culpabiliser ne me fera jamais avancer. Et penser toujours à Lui? Ca me fera avancer?

Un vrai cercle vicieux. Je pense à Lui. Je pleure dans les bras de l'amour de ma vie. Je culpabilise. Je repense à lui. Je repleure dans les bras de l'amour de ma vie, et je re-culpabilise...

Ca ne finira jamais.

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